Wat Muang วัดม่วง

Dans la province d’Ang Thong, le Wat Muang est le monastère de tous les superlatifs.

Ses origines remontent à l’ère Ayutthaya, à la fin du XVIIe siècle. Longtemps abandonné, il fut repris en main au début des années 80 par un bonze nommé Luang Po Kasem Ajarn Supo (หลวงพ่อเกษม อาจารสุโภ). Depuis, ce lieu de culte a acquis une certaine renommée grâce à plusieurs aspects de son architecture.

Le bouddha le plus monumental de Thaïlande

Il y a d’abord la star des lieux, le bouddha géant, le plus monumental de Thaïlande. Du haut de ses 95 mètres, il fut consacré en 2012 (2055).

Du fait de son gabarit hors du commun, il s’aperçoit de loin, y compris depuis la pagode du Wat Tha It (วัดท่าอิฐ), à plusieurs kilomètres de là.

Pour attirer la chance et les bonnes choses dans sa vie, la coutume veut que les fidèles touchent l’immense majeur de sa main droite.

Le bouddha monumental s'aperçoit au loin

Le bouddha monumental s’aperçoit au loin

La coutume veut de toucher le majeur du bouddha

La coutume veut de toucher le majeur du bouddha

bouddha géant et son ombre

La salle d’ordination et ses pétales

Ce bouddha géant est loin d’être le seul point d’intérêt du Wat Muang. Près de l’entrée, l’Ubosot aux teintes jaunes est posé au milieu d’un mur d’enceinte formé à partir de pétales de lotus rose. Selon le panneau informatif, cette disposition formerait le plus grand pétale de lotus au monde.

Les murs intérieurs de cet Ubosot sont quant à eux recouverts de peintures murales illustrant, sous formes de tableaux, la vie de Siddartha Gautama, le Bouddha historique.

L'Ubosot entouré de pétales de lotus

L’Ubosot entouré de pétales de lotus

Salle d'ordination et ses peintures

La salle d’ordination et ses peintures

Un parc de l’enfer

Au Wat Muang, il y a également une foule de sculptures étonnantes, dont une Guanyin géante à mille bras, et beaucoup d’autres, illustrant autant l’enfer que des moments glorieux de l’histoire thaïlandaise.

Dans le parc consacré à la représentation des différents niveaux de l’enfer, les Thaïlandais y amènent volontiers les enfants pour leur enseigner les rudiments de la morale et pour leur apprendre à faire des mérites en lieu et place de Baap (บาป​), soit le contraire, l’équivalent de pêchés qui, s’ils s’avèrent trop nombreux, porteront atteinte à leur karma et leur prochaine vie.

Pavillon consacré à la bodhisattva Guanyin

Pavillon consacré à la bodhisattva Guanyin

เปรต

Parc de l'enfer

Le bouddha en argent

En l’honneur du bonze qui a redynamisé ce temple il y a une quarantaine d’années, un Viharn de verre où son corps est exposé lui est par ailleurs dédié.

Dans cette salle, une superbe statue de style Sukhothaï, nommée Luang Po Ngen (หลวงพ่อ​เงิน), soit le bouddha d’argent, est une fois encore, d’après un panneau informatif, la plus importante de Thaïlande coulée dans ce métal précieux.

Luang Po Ngen fut réalisé pour commémorer les 50 ans de l’accession au trône du roi Bhumibol Adulyadej, ou Rama IX, soit en 1996.

Le Viharn d'argent

Le Viharn d’argent et son bouddha

Luang Po Ngen (หลวงพ่อ​เงิน), le bouddha en argent

Luang Po Ngen (หลวงพ่อ​เงิน), le bouddha en argent

Si le style du Wat Muang vous a conquis, vous pouvez à loisir explorer le Wat Phai Rong Wua (วัดไผ่โรงวัว), non loin de là mais situé dans la province de Suphanburi, qui présente plusieurs similitudes avec ce monastère : bouddha gigantesque, parc de l’enfer, sculptures étranges et nombreuses, le tout grâce à l’impulsion d’un moine ambitieux, tout comme au Wat Muang.

Coordonnées GPS: N 14°35’36 E100°22’48

Temples à découvrir

Commentaires

*

วัดบ้านพราน