Wat Tham Champa Kantalasilawat วัดถ้ำจำปากันตสีลาวาส
Proche du Wat Tham Phu Pha Khao (วัดถ้ำภูผาขาว), du Wat Pichit Sangkharam (วัดพิจิตรสังฆาราม) ou encore du Wat Norawararam (วัดนรวราราม), dans cette région sympathique et vallonnée à l’ouest de la province de Mukdahan, le Wat Tham Champa Kantasilawat est un temple au milieu de la nature, à flanc de colline.
On accède au monastère à la suite d’un village par une petite route sur environ deux kilomètres, bordée de rizières, dans un décor qui rappelle, à la fin de la saison des pluies, les provinces de Nan ou Phayao.
La route finit par déboucher sur une forêt luxuriante, lieu où se trouve le Wat Tham Champa. Il se reconnait au loin par son Chedi flambant neuf posé sur un rocher, une réplique du célèbre stupa de la province de Nakhon Phanom.
Par sa situation sur une colline en accord avec la nature, ce n’est pas étonnant si des moines errants de la tradition de la forêt, appelés Phra Tudong (พระธุดงค์) en thaïlandais, sont passés par ici, à commencer par deux des plus célèbres, Luang Pu Sao (หลวงปู่เสาร์) et Luang Pu Man (หลวงปู่มั่น).
Si ce dernier n’a fait que passé, Luang Pu Sao a quant à lui résidé plus longuement dans cette forêt où siège aujourd’hui ce monastère. Sa Kuti (กุฏิ), c’est-à-dire sa maisonnette, entre les parois rocheuses, ainsi que son lieu de méditation, ont été préservés tels quels.
De nos jours, les moines qui résident dans ce temple, dont l’adjectif paisible pour le décrire serait un euphémisme, poursuivent cette tradition de méditation et de renoncement à l’ombre des rochers.
A l’instar du Wat Tham Pha Bing (วัดถ้ำผาบิ้ง), dans la province de Loei, le passage de ces deux moines au Wat Tham Champa fait que des visiteurs occasionnels y viennent en pèlerinage, par curiosité, ou bien pour célébrer la vie d’errance et de renoncement de Luang Pu Sao et Luang Pu Man.
Coordonnées GPS: N 16°28’23 E 104°23’2